Epsiloon novembre 2024
- Magazine
- Epsiloon
- Numéro
- 41
- Date de sortie
- 30/10/2024
Sponsorisé
Sommaire du numéro
Le numéro de novembre d’Epsiloon sort aujourd’hui. Avec cette newsletter, l’idée est de vous donner un avant-goût du sommaire, de vous expliquer pourquoi les histoires que nous vous racontons nous ont émus… et pourquoi d’autres sujets n’ont finalement mené à rien. Bienvenue dans les coulisses.
la rédaction
LA DÉCOUVERTE
LES GALAXIES NOIRES
On avoue qu’au début, tout est parti du titre : Galaxies noires, quelle expression ! C’est aussi fantasmatique que paradoxal. Qu’est-ce qu’une galaxie si ce n’est un amas d’étoiles qui brillent ? Puis à force de creuser, nous avons été emportés par la quête scientifique. Quels fous ces astrophysiciens qui traquent l’obscur plutôt que la lumière. Qu’elles sont étonnantes ces découvertes, souvent faites au hasard d’une erreur de coordonnées au moment de diriger le télescope… Ainsi émergent les galaxies noires.
L’ENQUÊTE
MUSK, GATES, BEZOS… LA SCIENCE DES MILLIARDAIRES
Le financement de la recherche… généralement, nous n’aimons pas trop partir frontalement sur ce type d’article – d’autres journaux le font très bien. Mais cela revenait régulièrement dans les discussions au sein de la rédaction : nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des travaux financés et orientés par quelques milliardaires, dont les obsessions scientifiques sont assez visibles (les dinosaures, la conquête de Mars, la fusion nucléaire…). Alors nous avons fait exception.
À LA UNE
MATHÉMATIQUES – LA DÉMONSTRATION HISTORIQUE
Nous connaissions l’importance du sujet – cela fait plus de cinquante ans que les mathématiciens le mettent sur un piédestal, à la croisée des concepts les plus profonds de l’arithmétique, de la géométrie et de l’analyse. Nous savions aussi combien la tâche promettait d’être rude – nombreux étaient ceux qui ne pensaient pas la voir s’achever de leur vivant. Aussi, quand la démonstration a été mise en ligne cet été, nous n’avons pas hésité. Et nous vous embarquons dans ce travail… historique, donc.
L’ANALYSE
CANCER DU SEIN – POURQUOI LES FRANÇAISES SONT LES PLUS TOUCHÉES
Le chiffre nous a choqué. Parmi toutes les femmes du monde, ce sont les Françaises qui ont été, en moyenne, les plus touchées par le cancer du sein au cours de l’année 2022, d’après les dernières données publiées par le Centre international de recherche sur le cancer – les Chypriotes arrivent secondes, suivies par les Belges et les Néerlandaises. Comment expliquer ce record ? Est-ce un biais lié au dépistage ? Au mode de vie ? il fallait qu’on demande aux meilleurs spécialistes…
ET AUSSI…
Nous assisterons aux premiers stages durant lesquels des animaux sauvages un peu déboussolés par le monde moderne apprennent à vivre ensemble, nous écouterons des histoires aborigènes fidèlement transmises depuis plus de 10 000 ans, nous réaliserons le pouvoir déroutant des larmes et nous contemplerons la revanche du courant électrique continu sur l’alternatif.
Sans oublier bien sûr toutes nos rubriques habituelles, drôles, belles, piquantes – saviez-vous que ce sont les papiers de 65 micromètres d’épaisseur qui sont les plus coupants ?
L’ARTICLE AUQUEL VOUS AVEZ ÉCHAPPÉ
Et si la Lune avait été capturée ?
C’est un calcul jeté comme un pavé dans la mare : une équipe d’astrophysiciens de l’université Penn State a calculé que oui, il est théoriquement possible qu’une planète comme la Terre capture dans ses filets gravitationnels un satellite de la taille de la Lune. On pensait que c’était quasiment impossible… De quoi faire tomber la magnifique histoire de la genèse de la Lune que nous avons tous un peu en tête ? Cette énorme collision, il y a 4 milliards d’années, d’une protoplanète de la taille de Mars avec une Terre encore jeune ; ce jaillissement de matière sous l’effet du choc ; puis ce refroidissement progressif de notre satellite en orbite… tout cela serait donc faux ? Justement, on n’en est pas là. Ce scénario alternatif de la capture n’explique pas tout à fait la composition de la Lune, en particulier son noyau de fer. Et il « nécessite deux événements improbables : une collision puis une capture, alors que l’impact géant n’en nécessite qu’un », écrivent eux-mêmes les chercheurs. L’hypothèse est belle, mais pas assez solide encore pour un article.