Le Zéphyr automne 2023
- Magazine
- Le Zéphyr
- Numéro
- 16
- Date de sortie
- 16/05/2023
Sponsorisé
Sommaire du numéro
Insectes, ballet en danger
Un seizième numéro sur les insectes
Des citoyens se mobilisent pour prendre soin de ces petites bêtes à six pattes très diversifiées.
Après trois numéros sur les immensités à protéger (océans, forêts, montagnes), puis un autre sur le silence des oiseaux, Le Zéphyrs’intéresse aux insectes. Les populations déclinent depuis plusieurs décennies. En cause : la destruction des milieux, l’usage des pesticides, entre autres. Heureusement, des citoyens, des associations, des apiculteurs, des chercheurs veillent, vaille que vaille. Tant mieux, car « sans les insectes, la Terre ne fonctionnerait pas telle qu’on la connaît ». Plus de 70 % de notre alimentation dépend de leurs actions de pollinisation…
Il est temps de changer le regard que nous portons sur eux, et d’accepter leur présence. Nous formons un tout, nous sommes la nature.
Dossier de 120 pages : portraits, entretiens, récits, photos… Découvrez l’histoire de ces femmes et de ces hommes qui se mobilisent pour ces petites bêtes très diversifiées à six pattes, des papillons aux coléoptères, des moustiques et des mouches aux criquets…
Sommaire
Prologue Changer le regard, vite !
Les 6 infos qui ne vous sont pas parvenues
L’état des lieux Les insectes disparaissent sans bruit
Les populations d’insectes, ensemble riche et diversifié, déclinent de manière accélérée. Modification des milieux, pollutions… Les activités humaines créent des dégâts sur le vivant. En silence. Pourtant, la diversité devrait être “notre alliée”.
Des histoires d’insectes (le criquet de Crau, la mouche du grand froid…)
Le portrait d’une pionnière Maria Sibylla Merian (1647-1717)
Naturaliste, peintre au 17e et au 18e siècle, son travail a longtemps été oublié. Pourtant, « ses découvertes ont changé le cours de l’entomologie« . Maria Sibylla Merian, curieuse, avant-gardiste, a exploré et étudié la métamorphose d’insectes, notamment de lépidoptères d’Amérique du Sud.
Dossier sur les libellules De superbes « chasseuses » – Gilles Boeuf & Alain Cugno subjugués
Les mots de Dave Goulson, l’amoureux des insectes
T’es qui toi ? Le morio, Nymphalys antiopa (avec François Lasserre)
Il est membre de la famille des nymphalidés, le morio. Ce papillon diurne peut vivre, à l’âge adulte, jusqu’à dix mois. Mais il est menacé, comme d’autres lépidoptères.
Coups de cœur de la rédaction – les livres de l’opus
Les grands témoins du numéro
François Lasserre « 95 % des insectes ne nous ennuient pas ! »
Il est des hommes pour qui le minuscule ne manque pas de grandeur. Des insectes, François Lasserre connaît tout, ou presque. Entomologiste passionné, auteur d’ouvrages pédagogiques, conférencier et enseignant spécialiste des insectes et de la biodiversité, il nous invite à repenser notre rapport à ces invertébrés souvent stigmatisés. Des petites bêtes dont la population s’effondre de façon alarmante dans le monde entier.
Hugues Mouret « De ce monde fabuleux on a fait une poubelle »
Fondateur et directeur scientifique de l’association Arthropologia, Hugues Mouret ne cesse de prendre la défense des insectes, détruits en raison de nos activités. Mais il suffit de « réensauvager » les milieux pour que les petites bêtes à six pattes reviennent… « Sans eux, la Terre ne fonctionnerait pas telle qu’on la connaît. »
François Meurgey, naturaliste des temps modernes
Entomologiste au Muséum d’histoire naturelle de Nantes et écologue, François Meurgey est un puits de science, doublé d’un empêcheur de penser en rond. S’inscrivant dans la tradition française des naturalistes du 19e siècle, ce fin connaisseur, préoccupé par l’avenir de la Terre et de ses habitants, raconte avec générosité les histoires vraies du « peuple de l’herbe » à Nantes et à Pointe-à-Pitre.
Marie-Noëlle Jalabert, et son jardin d’Eden
Sur le causse de Sauveterre, en Lozère, Marie-Noëlle Jalabert exerce comme apicultrice. Au chevet de ses colonies, en proie au frelon à pattes jaunes, mais pas seulement. Avec son association Marinapis, elle crée, sur une surface de 23 hectares qui lui appartient, “une oasis pour les pollinisateurs sauvages”, dont elle raffole. Manière de sensibiliser à leur lente mais certaine disparition.
Éric Marois ou le paradoxe du moustique
Éric Marois est officiellement chargé de recherche à l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC) de l’Université de Strasbourg, du CNRS et de l’Inserm. Très officieusement, il est « mousticologue » au sein d’une équipe de chercheuses et de chercheurs. Sa spécialité : les moustiques… transgéniques.